Afrikadigital 3 fevrier 2024 : Les géants technologiques mondiaux passent à l’action en Afrique, concrétisant leurs annonces répétées. Dans cette dynamique, la firme américaine Google a annoncé l’ouverture de son premier centre de données sur le continent africain, situé à Johannesburg, en Afrique du Sud.
Ce centre de données de premier plan vise à renforcer l’écosystème technologique africain en fournissant aux entreprises les ressources nécessaires pour évoluer, innover et rester compétitives sur le marché mondial. Dans un communiqué publié le mercredi 31 janvier, Google a déclaré : « Avec l’ajout de la région de Johannesburg, notre réseau compte désormais 40 régions de cloud et 121 zones qui, ensemble, fournissent des services Google Cloud à plus de 200 pays et territoires dans le monde. Comme toutes les régions Google Cloud, la région de Johannesburg est connectée au réseau sécurisé de Google, qui comprend un système de câbles de fibre optique à haute capacité, sous terre et en mer, dans le monde entier ».
Cet investissement s’inscrit dans le cadre du programme de Google visant à accélérer la transformation numérique en Afrique, avec un montant de 1 milliard de dollars dédié à cette initiative. Google s’engage à développer les infrastructures, à nourrir le vivier de talents technologiques et à contribuer à la création d’un écosystème technologique dynamique sur le continent. Selon les estimations de l’entreprise, l’économie de l’Internet en Afrique devrait atteindre 180 milliards de dollars d’ici à 2025, représentant 5,2 % du produit intérieur brut du continent.
Il est important de noter que le marché du cloud en Afrique devient de plus en plus concurrentiel. Oracle renforce sa présence sur le continent en établissant sa deuxième région cloud à Nairobi, au Kenya. De plus, Amazon Web Services et Microsoft sont présents en Afrique depuis plusieurs années. Google a pris du retard sur ce marché, où les acteurs locaux tels que Africa Data Centres tentent également de gagner des parts de marché.
Reddy Mavambu